vendredi 8 mai 2015

chaussure nike tn pointure 40 Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour faux

27 février 2014. Le Point accuse Copé d'avoir utilisé l'argent du parti pour sponsoriser Bygmalion, agence fondée par deux de ses amis. Selon l'hebdomadaire, ?lors des chaussure nike tn pointure 40 meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels?. Jean-Fran?ois Copé conteste avec véhémence ces accusations. 3 mars. Copé annonce la mise sous scellés des comptes de l'UMP, et ne les ouvrira que si d'autres partis le font. Il dénonce certains médias aux ?méthodes dignes de l'Inquisition? et son ?lynchage public?. Il exige la transparence financière de tous les partis et de la presse. 5 mars. Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour faux, abus de confiance et de biens sociaux. 14 mai. Libération révèle que la plupart des événements facturés par la société n'ont laissé de trace ni dans les médias ni dans la mémoire des responsables UMP censés les avoir organisés. Selon nos informations, entre janvier et juin 2012, le parti aurait pourtant acheter basket tn requin facturé 55 de ces événements, et versé près de 20 millions d'euros à une filiale de Bygmalion, Event & Cie. ?Les partis peuvent administrer leurs finances comme bon leur semble, réagit alors Jér?me Lavrilleux, directeur de cabinet de Copé. Si l'on veut payer 4 à 5 fois le prix, rien ne nous en empêche.? 22 mai. Changeant de discours, Jean-Fran?ois Copé reconna?t des ?interrogations? et remercie la presse de lui avoir ouvert les yeux. Plusieurs cadres de l'UMP n'en réclament pas moins son départ de la présidence du parti, comme les députés Lionel Tardy et Bernard Debré. 26 mai. Au lendemain des européennes, l'avocat de Bygmalion reconna?t l'existence d'un système de ?fausses factures?. Des prestations liées aux meetings de campagne de Nicolas Sarkozy auraient été ?ind?ment? imputées aux conventions de l'UMP, afin de masquer un nike tn requin pas cher france considérable dépassement du plafond de dépenses. ?L'affaire Bygmalion?, c'est ?plut?t l'affaire des comptes de campagne du candidat Sarkozy?, juge l'avocat. Dans la soirée, Jér?me Lavrilleux, en larmes, reconna?t à son tour ?des factures présentées à l'UMP qui correspondaient à des dépenses faites pour la campagne?. Selon lui, ?il y a eu un dérapage?. Des perquisitions ont lieu à l'UMP, Bygmalion et Génération France, association de Copé. 27 mai. Lors d'un bureau politique agité à l'UMP, Jean-Fran?ois Copé annonce sa démission de la présidence du parti à partir du 15 juin. 17 juin. Placé en garde à vue pendant onze heures par les enquêteurs de l'Office de lutte contre la grande délinquance financière, Jér?me Lavrilleux réitère ses aveux et répéte sa version des faits. Oui, toutes les fausses factures révélées par Libération, éNike TN mises par la société Bygmalion et réglées par l'UMP, ont bien servi, selon lui, à masquer les co?ts réels de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Toujours selon Lavrilleux, la magouille a été élaborée après le second tour dans le bureau d'Eric Cesari. Surnommé l'?il de Moscou pour sa proximité avec Nicolas Sarkozy, Cesari, dont le nom figure sur certaines fausses factures, est également le directeur général de l'UMP. Fabienne Liadzé, la directrice financière du parti, est présente à cette réunion. Tout comme Guillaume Lambert, le directeur de campagne (aujourd'hui préfet de Lozère), et Franck Attal, chargé au sein de la filiale de Bygmalion, Event & Cie, d'organiser les meetings de campagne. Ces nouvelles confessions de l'ex-bras droit de Copé exonèrent une nouvelle fois Jean-Fran?ois Copé. A LIRE AUSSI Les personnages de l'affaire Bygmalion 18 juin. Deux députés UMP, Pierre Morel-A-l'Huissier et Etienne Blanc, déposent une plainte contre X ?au nom des militants? et espèrent ainsi avoir accès au dossier. 22 juin. Libération a pu consulter la comptabilité des 44 meetings du candidat Sarkozy en 2012. Le détail des factures montre qu'il ne lésinait pas sur la dépense, déboursant plus de 21 millions d'euros. Les chiffres avancés par Event & Cie, filiale de Bygmalion, pour expliquer le co?t délirant de la campagne correspondent à des prestations réelles même si elles ont été payées à prix d'or. 27 juin. Le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X pour ?faux, usage de faux?, ?abus de confiance? et ?tentative d'escroquerie?. Trois juges d'instruction indépendants du p?le financier, Serge Tournaire, Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke, sont maintenant en charge de l'enquête, menée par l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff). Ils cherchent à déterminer qui était informé au sein de l'UMP, et notamment si Sarkozy et Copé pouvaient vraiment ignorer l'existence de ce système. 29 ao?t. Jér?me Lavrilleux menace de parler s'il est exclu de l'UMP. ?Si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole?, avertit-il. Il sera suspendu le 23 septembre. 21 septembre. Nicolas Sarkozy, qui fait son retour en politique, affirme qu'il a ?appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle? de 2012. 1er octobre. Deux jours après avoir été placés en garde à vue, trois ex-cadres de Bygmalion, les fondateurs, Guy Alvès et Bastien Millot, ainsi que l'ex-patron d'Event & Cie, Franck Attal, sont mis en examen. Devant le juge, Guy Alvès confirme sa participation à une vaste Nike TNfraude permettant de maquiller le compte de campagne de Sarkozy. Alvès et Attal avaient déjà reconnu, au cours de l'enquête préliminaire, la mise en place d'un système de double facturation. Le même jour, Fran?ois Fillon, ex-Premier ministre et actuel adversaire de Nicolas Sarkozy, assure avoir entendu parler de Bygmalion avant la présidentielle de 2012. 4 octobre. Trois ex-cadres de l'UMP, Eric Cesari, surnommé ?l'?il de Sarko? au sein du parti, l'ex-directrice financière Fabienne Liadze et son ancien directeur de la communication, Pierre Chassat, sont mis en examen à leur tour pour ?faux et usage de faux? et ?abus de confiance?, à l'issue de leur garde à vue.


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