La Grèce ne pèse que 3 % du PIB de l'UE, Cheap
Jordan Shoes mais elle n'en finit pas de questionner le credo du Vieux continent.
La controverse entre austérité et relance semblait sur le point de s'éteindre faute de combattant, après un épuisant bras de fer entre les trois grands - Angela Merkel d'un côté, François Hollande et Matteo Renzi de l'autre. C'est un Grec, encore une fois, qui va rouvrir le débat, bousculer le consensus et peut-être changer le cap de l'euro.
Le succès arraché par Alexis Tsipras fait de Syriza le premier parti de l'extrême gauche européenne à accéder au pouvoir depuis la grande crise économique ouverte en 2008. Si la majorité absolue lui échappe au Parlement, ce sera d'un cheveu, et il est de toute façon assuré de gouverner. La dernière inconnue dépend d'un éventuel choix d'alliance. Si c'est vers le centre, au contraire de la dynamique électorale, l'UE poussera un soupir de soulagement. Si c'est à la gauche de la gauche, elle n'a pas fini de retenir son souffle. Après la Grèce vient le tour du Portugal, avec des élections en septembre. Suivra, à la fin de l'année, l'Espagne où un autre parti contestataire, Podemos, est déjà en embuscade.
Ça passe ou ça casse
Le candidat Tsipras a mis de l'eau dans son vin. La Nike
Free sortie de l'euro n'est plus dans le programme, pas plus que la dénonciation unilatérale d'une dette intraitable, à 175 % du PIB. Mais portée par l'élan, Syriza confirme sa promesse de gommer des pans entiers des deux plans de redressement noués avec la «troïka»: les coupes claires dans les retraites et dans de nombreux salaires, la fin de l'assurance-maladie universelle et les taxes exceptionnelles imposées depuis 2010 pour rétablir les comptes publics. La facture de cette rupture «anti-austérité» s'élève à 12 milliards d'euros, au moins. Elle ferait plonger dans le rouge
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