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TN En photographiant des dizaines d’adultes en train d’escalader la façade d’un centre d’examens pour remettre des antisèches aux candidats, un journaliste local a révélé au grand jour un des fléaux du système d’éducation indien.
Cinq jours après sa publication, l’onde de choc n’est pas encore passée. La presse indienne s’interrogeait toujours lundi sur les failles de son système éducatif après le scandale provoqué par le cliché d’un journaliste montrant des dizaines d’adultes accrochés aux fenêtres d’un centre d’examens dans l’Etat du Bihar, à l’est de l’Inde, pour remettre des antisèches aux candidats.
Sur d’autres images, on peut voir du personnel scolaire et des policiers observer sans réagir les mêmes scènes dans plusieurs centres d’examens qui organisent actuellement les épreuves de l’équivalent indien du baccalauréat. La police a toutefois interpellé un millier de personnes. tn pas cher La moitié d’entre eux sont des parents de candidats et des enseignants, les autres des amis et des membres de la famille. Placés en détention provisoire, les tricheurs et leurs complices doivent s’acquitter d’une caution de 2000 roupies (30 euros) au minimum pour recouvrer la liberté.
Pointées du doigt, les autorités de Bihar reconnaissent que la triche est un phénomène endémique, à l’heure actuelle, impossible à endiguer. «Le gouvernement ne peut pas arrêter la fraude. C’est la responsabilité de la société toute entière», pointe le ministre de l’Education de l’État de Bihar, qui regrette que ce soit les parents mêmes des lycéens qui encouragent la triche. «Devrions-nous tuer ces Nike
TN complices alors qu’en moyenne un étudiant est aidé par quatre à cinq personnes?», a ironisé le politicien.
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