vendredi 15 août 2014

Nike Ninja Basket - Amical Diot : «Ne plus se faire peur»

Antoine Diot, le meneur des Bleus, qui a retrouvé une place de titulaire vendredi face aux Philippines (victoire 75-68) en match de préparation à la Coupe du monde, exhortait ses coéquipiers à plus de rigueur.«Antoine Diot, comment expliquez-vous la difficulté rencontrée face aux Philippines (victoire 75-68) ? C’est un jeu totalement différent de ce qu’on voit d’habitude, donc ce n’est pas facile à appréhender, cela nous pose beaucoup de problèmes. C’est pour cela qu’on joue ces adversaires en préparation. A la Coupe du monde (30 août - 14 septembre en Espagne), on risque de rencontrer des équipes comme ça, comme l’Iran ou l’Egypte. On a mis du temps à réagir. Il faut apprendre à s’adapter plus vite, et à ne plus se faire peur comme ce (vendredi) soir.Après un pépin au dos en début de préparation, vous avez été lancé dans le cinq majeur. Et ce sont vos deux tirs à 3 points en fin de rencontre qui débloquent le match. Quelles ont été vos sensations ? Etre titulaire ou pas, Nike Ninja personnellement je m’en fiche. Je n’ai pas beaucoup joué, donc pour moi il s’agit de prendre mes marques avec mes coéquipiers, à chaque fois que je rentre, jouer le meilleur basket possible. Je me suis bien senti, mais notre adresse n’a pas été bonne. Ce manque d’adresse (0/15 à 3 pts après 38 minutes) vous inquiète-t-il ? Pas plus que ça. Quand on a en face une équipe supposée plus faible, et qu’elle nous tient tête, on se met une pression supplémentaire. On est peut-être plus crispés. Ce tout petit détail peut faire la différence quand tu tires. Et puis c’était notre premier match depuis Pau. Ce n’est pas une excuse, mais cela fait cinq jours, on commençait à avoir les jambes lourdes. Boris Diaw, votre capitaine, faisait son retour lors de cette rencontre. Un soulagement ? Même s’il a besoin de retrouver du rythme, il a un impact immédiat. Il va revenir progressivement physiquement, prendre ses marques, retrouver son rôle. A nous de continuer à bien bosser en l’attendant.»

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